Questions-Réponses

Cette zone est issue d’un appel d’offre et a été définie par l’Etat. Le milieu physique est particulièrement adapté à l’implantation d’éoliennes en mer avec notamment un très bon gisement de vent et des hauteurs d’eau qui restent limitées, facilitant l’implantation des éoliennes. Par ailleurs, le projet est compatible avec les enjeux locaux tels que les autres usagers de la mer, l’environnement, ou encore la sécurité maritime et aérienne.

En mer, le vent étant plus fort et plus régulier qu’à terre, les éoliennes en mer fonctionnent en moyenne deux fois plus de temps que les éoliennes à terre. On estime par exemple que sur le site de Dunkerque, elles fonctionnerons plus de 90 % du temps. De plus, les éoliennes sont deux à quatre fois plus puissantes que les éoliennes terrestres, ce qui permet d’installer des parcs de grande puissance et de produire plus d’électricité d’origine renouvelable.

Le parc éolien en mer de Dunkerque comptera un nombre maximum de 46 éoliennes, d’une puissance unitaire de 10 à 16 MW, soit une puissance totale d’environ 600 MW. Compte tenu du potentiel éolien important de la zone, le projet permettra de répondre au besoin électrique de 950 000 habitants, soit plus du tiers de la population du département du Nord.

Les coûts de développement et de réalisation du projet de parc éolien en mer de Dunkerque et de son raccordement électrique sont estimés à environ 1,4 milliard d’euros.
Les dépenses d’investissement comprennent les coûts de développement, d’études, de fourniture, d’assemblage, de test, d’installation et de mise en service des composants du parc et de son raccordement, ainsi que les coûts des assurances en période de construction.

Les maîtres d’ouvrage s’engagent à définir, construire et exploiter un projet respectueux de l’environnement et à mettre en œuvre les pratiques les plus adaptées pour prendre en compte l’ensemble des compartiments environnementaux concernés par le projet, tels que les fonds marins et les dunes hydro-sédimentaires, l’avifaune, les mammifères marins, les habitats et espèces benthiques, les espèces halieutiques ou encore le paysage. Une étude d’impact environnemental va être réalisée dans le cadre des dossiers de demande d’autorisations, en collaboration notamment avec des bureaux d’études experts pour chaque thématique, les associations environnementales locales et les programmes de recherches universitaires.

Les éoliennes du parc éolien en mer de Dunkerque seront reliées à un poste électrique en mer, comprenant les équipements de transformation et de comptage de l’énergie produite, par l’intermédiaire de câbles sous-marins haute tension d’un voltage de 66 kV. Afin d’optimiser les coûts et les délais d’installation et pour limiter l’impact l’environnemental lié à l’installation des câbles, les éoliennes seront reliées au poste électrique par grappes de plusieurs éoliennes. Deux câbles sous-marins relieront ensuite le poste électrique en mer au réseau très haute tension existant à terre.

Les différents composants seront produits pour partie en France, et pourront être ensuite centralisés sur un site d’assemblage au port de Dunkerque avant que les éoliennes soient acheminées en mer sur la zone d’implantation du projet. Le plan industriel du projet sera précisé lorsque les fournisseurs principaux auront été sélectionnés, soit en 2023/2024.

Les maîtres d’ouvrage mettront en œuvre les meilleures pratiques en matière de développement économique, destinées à maximiser les retombées locales et la création d’emplois. 250 entreprises régionales ont d’ores et déjà été identifiées et sont susceptibles d’intégrer le projet et la filière éolien en mer. Ce travail d’identification, de recensement et de sensibilisation du tissu industriel local va se poursuivre tout au long de la phase de développement du projet.
Les maîtres d’ouvrage travaillent également avec les structures socio-économiques locales telles que les Missions Locales, les organismes de formation et d’insertion locales, avec qui des partenariats ont déjà été mis en place, afin de bénéficier de leur connaissance et de leur expertise du contexte socio-économique du territoire.

L’exploitation du parc est prévue pour 30 ans.
Le plan de démantèlement envisagé, conformément au cahier des charges de l’appel d’offres de l’Etat et au cadre réglementaire, se base sur une remise en état du site à un état comparable à l’état initial.